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Vice caché : faut-il absolument un expert pour prouver votre cause?

Résumé :
Dans une cause de vice caché, un rapport d’expert n’est pas toujours obligatoire, mais il est souvent déterminant. Il peut établir l’existence du vice, sa gravité, ses causes et son coût de réparation. Tant en demande qu’en défense, l’expertise peut faire la différence entre gagner ou perdre votre cause.

Vice caché : faut-il absolument un expert pour prouver votre cause?

Vous pensez avoir été victime d’un vice caché, ou vous faites l’objet d’une poursuite? Vous vous demandez si vous devez faire appel à un expert (ingénieur, architecte, entrepreneur qualifié)? Voici ce que vous devez savoir avant de vous présenter en cour.

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Inspection préachat et vice caché

Résumé :
Avoir fait inspecter une propriété avant l’achat n’élimine pas automatiquement la possibilité de recours pour vice caché. Même après une inspection, l’acheteur peut se protéger si le vice était non apparent et inconnu au moment de l’achat. Apprenez comment interpréter votre rapport d’inspection et défendre vos droits.

Inspection préachat et vice caché : êtes-vous toujours protégé?

Faire inspecter une maison avant l’achat est devenu une étape incontournable au Québec. Pourtant, malgré une inspection minutieuse, certains acheteurs découvrent après l’acquisition un problème majeur : fissures dans la fondation, infiltration d’eau, moisissures ou système de plomberie défectueux.

Alors, si vous avez payé un inspecteur, êtes-vous encore protégé contre un vice caché?

Recommandations au vendeur

En bref : ⚠️ Un vendeur est légalement tenu de garantir le bien contre les vices cachés, même s’il ne les connaissait pas. La mention « sans garantie légale » ne protège que partiellement le vendeur selon les circonstances.

Responsabilité du vendeur en matière de vices cachés au Québec

Un vendeur, selon les règles du Code civil du Québec, a certaines obligations incontournables lors de la vente d’un bien, qu’il s’agisse d’un immeuble, d’un véhicule ou d’un autre bien meuble.

1. Obligation de divulgation

Le vendeur a le devoir de dénoncer à l’acheteur toute condition connue susceptible d’affecter l’usage, la valeur ou la durabilité du bien. Cela inclut :

  • des réparations majeures récentes ou non terminées,
  • un sinistre ou une infiltration d’eau passée,
  • des problèmes de fondation ou de structure,
  • la présence connue de moisissures ou de contaminants.

Omettre de divulguer ces éléments peut engager la responsabilité du vendeur, même s’il y a eu vente « sans garantie légale ».

2. Responsabilité même sans connaissance du vice

En droit québécois, un vendeur est responsable d’un vice caché même s’il l’ignorait sincèrement. Sa bonne foi ne le libère pas automatiquement de son obligation de garantir le bien vendu. Cette règle vise à protéger l’acheteur contre les défauts graves et non visibles.

3. Vente sans garantie légale : protection limitée

La clause « sans garantie légale » limite la responsabilité du vendeur, mais seulement dans les cas où ce dernier n’avait pas connaissance du vice. Si l’acheteur démontre que le vendeur connaissait ou ne pouvait ignorer le défaut, la clause ne s’applique plus.

Les expressions courantes comme « tel que vu », « tel quel » ou « au risque et péril de l’acheteur » n’ont pas la force d’exclure automatiquement la garantie légale — elles doivent être clairement stipulées dans le contrat de vente.

4. Conclusion : vendeur, soyez prudent

Vendre un bien sans divulguer des défauts connus ou présumés peut entraîner une poursuite pour vices cachés, même après la vente. Une consultation juridique permet d’évaluer les risques avant la signature ou d’agir rapidement si une plainte survient.

Me Louis Sirois, avocat en droit civil et vices cachés – Disponible pour consultation.

Téléphone et/ou Texto: (514) 312-2402

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Recommandations aux acheteurs

 

En bref : 🧐 Au Québec, l’acheteur d’un immeuble doit faire preuve de prudence : inspection rigoureuse, réaction rapide en cas de vice, et documentation adéquate sont essentielles pour faire valoir ses droits. Après 12 mois suivant la découverte du défaut, un recours est souvent jugé tardif.

Recommandations aux acheteurs en cas de vice caché au Québec

Dans une transaction immobilière, l’acheteur n’est pas uniquement protégé par la garantie légale : il a aussi des obligations. Au Québec, ces obligations sont encadrées par le Code civil et la jurisprudence en matière de vice caché.

1. Inspecter soigneusement le bien avant l’achat

Avant de signer l’acte de vente, l’acheteur doit procéder à un examen sérieux du bien. Cette obligation vise à détecter les défauts apparents que toute personne raisonnable aurait pu constater. Voici quelques indices à ne pas négliger :

  • Présence de taches d’eau, d’humidité ou de moisissures ;
  • Bruits inhabituels (pompes, chauffage, ventilation) ;
  • Fissures, odeurs suspectes, dénivellation du plancher, etc.

👉 En présence de signes douteux, il est fortement recommandé de faire appel à un inspecteur en bâtiment ou à un expert qualifié. Un acheteur négligent pourrait voir ses recours rejetés s’il n’a pas agi avec diligence.

2. Avis rapide en cas de vice caché

Si un défaut majeur non visible est découvert après l’achat, l’acheteur doit aviser le vendeur dans un délai raisonnable. Cet avis doit :

  • être transmis dès la découverte du vice ;
  • préciser la nature du défaut ;
  • être idéalement rédigé par écrit et envoyé par courrier recommandé ou huissier.

⏳ Un avis envoyé plus de 12 mois après la découverte est souvent jugé tardif par les tribunaux québécois. Il est donc essentiel d’agir rapidement.

3. Prouver le vice et documenter les démarches

Un recours judiciaire pour vice caché implique de démontrer plusieurs éléments :

  1. Le vice existait au moment de la vente ;
  2. Le vice était non apparent et inconnu de l’acheteur ;
  3. Le vice diminue l’usage ou la valeur du bien de façon significative.

📸 L’acheteur devrait conserver :

  • Des photos du vice constaté ;
  • Des rapports d’expertise ou d’inspection ;
  • Les échanges écrits avec le vendeur.
Conclusion

Un acheteur prudent maximise ses droits en procédant à une inspection rigoureuse, en signalant rapidement tout vice caché et en documentant sa démarche. Ces étapes sont essentielles pour préserver ses recours juridiques.

Me Louis Sirois, avocat en droit immobilier – Consultation pour acheteurs et vendeurs touchés par un vice caché.
📞 Téléphone et/ou Texto : (514) 312-2402

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